Résumé du projet

En raison de la pandémie, au Québec, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a demandé en avril 2020, aux médecins de famille de faire la mise à jour des formulaires de niveaux de soins de leurs patients les plus vulnérables. Il est important de mener des discussions en cas de maladie grave afin de faciliter la complétion de ces formulaires. Le ministère a d’ailleurs mis à la disposition de toutes les cliniques au Québec le 24 avril 2020 une boîte à outils. Celle-ci contient des outils cliniques pour faciliter la pratique clinique et la discussion en cas de maladie grave. Toutefois, l’état actuel de nos connaissances ne permet pas de savoir comment les différentes cliniques ont mis en place ces outils et faciliter la discussion en cas de maladie grave et si les cliniques ayant eu une formation préalable (le Programme de soins dans le cas de maladie grave de Ariadne Labs, Harvard) sur la manière d’engager une discussion à l’aide d’un guide basé sur les données probantes ont eu une plus grande facilité à mener les discussions avec leurs patients.

Notre étude, se déroulant dans 16 groupes de médecine de famille universitaires (GMF-U), vise à mieux comprendre les stratégies d’implantation de la discussion en cas de maladie grave dans le contexte de la pandémie de SARS-CoV-2 (2020).

Objectifs secondaires:

1) Évaluer la fréquence et les caractéristiques de la documentation sur la planification préalable des soins (niveaux de soins/ discussions en cas de maladie grave) effectuée dans les GMF-U avant et durant la pandémie;

2) Comparaison des défis d’implantation et des stratégies d’implantation utilisés dans les cliniques ayant déjà reçu la formation sur le Programme de soins dans le cas de maladie grave versus les cliniques n’ayant jamais reçu de formation avant l’implantation de la boîte à outils ministérielle;

3) Identifier les barrières et facilitateurs de l’implantation de la discussion en cas de maladie grave dans les GMFU pour les professionnels, les gestionnaires et les patients, avant et après le début de la pandémie.

Nous ferons d’abord une analyse rétrospective d’un échantillon aléatoire de dossiers de patients ayant pu bénéficier d’une discussion en cas de maladie grave pour savoir comment les discussions sont documentées et s’il y a eu des changements dans le nombre de discussions. Elle sera effectuée dans les GMF-U recrutés 6 mois avant l’implantation de la boîte à outils ministérielle, entre le 12 mars et le 24 avril (période correspondant au début de la pandémie) et 6 mois après la diffusion de la boîte à outils ministérielle.

Des entrevues semi-structurées, avec un questionnaire validé, seront ensuite effectuées auprès des principaux acteurs (Par GMF-U: 2 médecins, 2 infirmières, 2 patients, 2 gestionnaires) présents dans les GMF-U pour déterminer les comportements influençant le succès ou l’échec de l’implantation des discussions en cas de maladie grave et comprendre les stratégies d’implantation utilisées dans les GMF-U durant la pandémie.

Équipe de projet

  • Patrick Archambault

    Co-chercheur principal

    Département de médecine familiale et d’urgence

    Université Laval

  • Jean-Sébastien Paquette

    Co-chercheur principal

    Département de médecine familiale et d’urgence

    Université Laval

  • France Légaré

    Co-chercheure

    Département de médecine familiale et d’urgence

    Université Laval

  • Julie Deschambeault

    Co-chercheure

    Département de médecine familiale et d’urgence

    Université Laval

  • Annette Totten

    Co-chercheure

    Pacific Northwest Evidence-based Practice Center

    Oregon Health & Science University

  • Seiko Izumi

    Co-chercheure

    Pacific Northwest Evidence-based Practice Center

    Oregon Health & Science University

  • Lucille Juneau

    Co-chercheure

    Direction nationale des soins et services infirmiers

    Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec

  • Dawn Stacey

    Co-chercheure

    École des sciences infirmières

    Université d’Ottawa

  • Sandy Buchman

    Co-chercheur

    Département de médecine familiale et communautaire

    Université de Toronto

  • Bilkis Vissandjée

    Co-chercheure

    Faculté des sciences infirmières

    Université de Montréal

  • Brigitte Laflamme

    Collaboratrice

    Maison Michel-Sarrazin

  • Diane Anglehart

    Collaboratrice

    Comité des valeurs et préférences des patients du CISSS CA

    Centre intégré de santé et services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS CA)

  • Yves Couturier

    Collaborateur

    Réseau-1 Québec

    Université de Sherbrooke

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