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    Mercredi 21 avril 2021

Quatre des sept projets de recherche lancés depuis un an avec PULSAR sont liés à la COVID-19.

«Nous réalisons combien la pandémie a accéléré les besoins des chercheurs en santé. Ces derniers veulent étudier divers aspects liés à la santé de la population et ont un contexte sans précédent pour le faire, mais aussi très peu de temps pour mettre leur projet en place», relate Marie-Andrée Levesque, responsable des solutions technologiques de PULSAR. 

Car pour comprendre les impacts de la pandémie sur les citoyens (MAVIPAN) et sur les professionnels de la santé (Profil des professionnels de la santé en regard de la COVID-19); pour aider les individus à prendre les meilleures décisions pour protéger leur santé (Vigie-COVID), et pour construire un algorithme permettant de prédire quels patients auront besoin de support respiratoire  (CODE:AIR), tout cela requiert une collecte et une gestion des données efficaces, sécuritaires et sur mesure pour chaque projet. Et ces aspects essentiels mais aussi plus techniques de la recherche s’ajoutent… à la recherche en elle-même. 

«C’est incroyable de voir comment les équipes de recherche sont passionnées et souhaitent faire une réelle différence au niveau de la santé et du bien-être des gens. Mais en plus de leurs projets qui leur demandent beaucoup de temps et d’énergie, bien souvent, ces chercheurs sont aussi professeurs, médecins, urgentologues, directeurs de centres de recherche et j’en passe! C’est là, je crois, qu’est la plus-value de PULSAR: les soutenir pour qu’ils puissent se concentrer sur leur travail de recherche», souligne Mme Levesque qui, depuis 2019, a coordonné le démarrage et la mise en place de l’ensemble de projets réalisés avec PULSAR.

Enquêtes d’envergure et projets novateurs

L’équipe de la chercheuse Annie LeBlanc vise haut avec l’étude de cohorte longitudinale MAVIPAN. Issue d’une collaboration entre les quatre centres de recherche du CIUSSS de la Capitale-Nationale et l'Université Laval, cette enquête de grande envergure aspire à comprendre les impacts sociaux et psychologiques à long terme de la pandémie sur la santé des Québécois(es). Un projet d’une grande ampleur et d’une grande importance. «Notre enquête en méthodes mixtes combine des questionnaires, certains mis en lignes en continu et d’autres envoyés sur une base régulière, et des entrevues de nature qualitative», explique Mme LeBlanc. «Travailler avec PULSAR a été central dans le développement et la mise en place rapide (4 semaines) du projet, en plus d’en assurer un déroulement éthique et rigoureux sur le plan scientifique».

Les visées du projet Vigie-COVID sont tout aussi importantes: aider les citoyen(ne)s à prendre les meilleures décisions pour protéger leur santé et celle de leurs proches et pour mieux lutter contre la pandémie de la COVID-19 et ses conséquences. Le projet souhaite ainsi vérifier si des recommandations adaptées à chaque individu sont plus efficaces que des recommandations générales. Pour ce faire, l’équipe du Dr Jean-Sébastien Paquette devait transformer une base de données statique en un outil dynamique de prévention de la santé adapté dans un contexte de pandémie. «En réalisant notre projet avec PULSAR, nous avons pu avoir accès à du personnel compétent pour faire cela», souligne Dr Paquette. «L’expertise de PULSAR et les questionnaires déjà en place nous ont permis de gagner en efficacité». 

Pour Simon Duchesne du projet CODE:AIR – Évaluation du dilemme posé par le COVID-19: intelligence artificielle et radiologie, l’objectif est de créer un algorithme d'évaluation du résultat de la ventilation mécanique pour les patients atteints de COVID-19. Cette étude, réalisée en collaboration avec plusieurs chercheurs des sept plus gros groupes hospitaliers du Québec, aidera la prise de décision pour l'allocation des ressources en cas de pénurie ou pour guider les décisions de transfert des patients. Un projet aussi crucial que novateur dans le contexte de la COVID-19 et pour lequel, selon M. Duchesne, l’apport de PULSAR a été central. «L’infrastructure fournie par PULSAR a été essentielle à la collecte et la gestion de nos données de recherche. Il nous aurait été difficile, sinon impossible, de créer un tel outil en si peu de temps par nous-mêmes». 

En plus des projets de recherche liés à la COVID-19, une vingtaine d’autres projets de recherche en santé durable sont en cours d’intégration et de développement avec PULSAR. De plus amples informations seront communiquées au cours des prochaines semaines.

* À ce jour, 3 850 personnes ont participé aux quatre projets mentionnés ci-dessus. PULSAR et les équipes de recherche souhaitent souligner leur indispensable contribution sans laquelle rien de tout cela ne serait possible.