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    Thursday 11 February 2021

À l’été 2019 lors de sa mise en service, PULSAR s’était engagé à changer des choses en matière de recherche en santé. Un pari audacieux s’il en était un. Aujourd’hui, le chercheur Benoît Lamarche témoigne: la récente étude menée dans le cadre du projet NutriQuébec est le résultat concret de la pertinence et de l’efficacité de PULSAR. 

"C’est la structure de PULSAR qui nous a permis de générer ces résultats-là", affirme d’emblée M. Lamarche, professeur à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval et chercheur principal du projet NutriQuébec. 

Les résultats en question sont ceux d’une étude nouvellement publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition à laquelle 853 Québécois(es) membres de PULSAR ont participé. Cette étude serait la première à avoir comparé l’alimentation des mêmes personnes avant et après le début du confinement lié à la COVID-19. 

Les résultats obtenus ont eu de quoi surprendre les chercheurs, qui s’attendaient à ce que la pandémie et le stress associé au confinement aient nui à la qualité de nutrition des Québécois. "Au contraire, pour les participants de l’étude, cela semble avoir été un déclencheur favorable à des habitudes de vie un peu plus saines", explique M. Lamarche. 

Les résultats démontrent en effet une augmentation de 1% de l’indice de la qualité de l’alimentation des participants, qui est passé de 69% avant la pandémie à 70% pendant le confinement. Cette progression s’expliquerait entre autres par une légère hausse de consommation de céréales à grains entiers, de légumineuses, de légumes, de poisson et fruits de mer. Une diminution de la consommation de sucre et de farine raffinée, ainsi que des repas pris à l’extérieur de la maison aurait aussi été observée. 
 
Données sensibles, éthique et sécurité 
Pour obtenir ces résultats, l’équipe de M. Lamarche s’est appuyée sur la solide structure technologique et conforme aux normes éthiques de PULSAR. De l’inscription des participants à la prise de consentements et la collecte de données par questionnaires en ligne, tout était en place pour assurer le déroulement rigoureux, efficace et sécuritaire de l’étude. 

"Si notre étude a pu avoir une portée aussi immédiate et concrète pour la population, c’est parce que PULSAR nous a permis de structurer tous les aspects liés à l’éthique et à la sécurité des données", soutient le chercheur. "L’étude n’aurait pas pu être réalisée de façon aussi fluide et rapide sans PULSAR". 

En offrant aux chercheurs une nouvelle capacité pour inscrire et relancer leurs participants, pour prendre les consentements de façon électronique et pour assurer une gestion éthique et sécuritaire des données collectées, PULSAR leur permet d’accélérer leurs projets et de générer des impacts plus grands, plus rapides et plus concrets sur la santé de la population. "Sans PULSAR, notre équipe n’aurait pas été en mesure de réaliser cette étude selon les plus hauts standards dans les temps souhaités", précise M. Lamarche. 

Portée immense pour la recherche
La portée de l’étude ne s’arrête pas là! Parce qu’il s’inscrit dans la philosophie de partage scientifique et de santé durable de PULSAR, le projet NutriQuébec a non seulement généré des résultats concrets et rapides dans le cadre de cette récente étude, mais il aura une portée encore plus grande dans le futur. 

"Les données qu’on a collectées et qu’on continuera de collecter avec le projet ne concernent pas uniquement l’alimentation des Québécois mais aussi la qualité de leur sommeil, leurs habitudes de vie, leur niveau d’activité physique, etc. Toutes ces données, qui sont conservées dans la Banque de données en santé durable, pourront être mises en commun avec celles d’autres chercheurs et utilisées pour d’autres projets", explique M. Lamarche. 

Et pour le chercheur, l’infrastructure pérenne et la Banque de données en santé durable de PULSAR sont sans contredit des clés de voûte pour la recherche en santé. "Quand on va se mettre à exploiter ces données-là, à les analyser et à les croiser entre elles, ça aura une portée immense! Parce que les équipes qui réaliseront un projet avec PULSAR pourront répondre à un besoin et à une question scientifique auxquelles elles ne peuvent encore répondre aujourd’hui". 

L'étude parue dans The American Journal of Clinical Nutrition est signée par Benoît Lamarche, Didier Brassard, Annie Lapointe, Catherine Laramée, Michèle Kearney, Mélina Côté, Ariane Bélanger-Gravel, Sophie Desroches, Simone Lemieux et Céline Plante.

PULSAR et l’équipe de NutriQuébec tiennent à remercier tous ceux et celles qui ont participé à cette étude. En participant à un projet réalisé avec PULSAR, vous avez aidé les chercheurs à trouver des réponses qui profiteront à l’ensemble de la société. Vous devenez ainsi des acteurs de changement qui influencent positivement la recherche et les interventions en matière de santé. 853 fois, merci ?
 

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